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Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée.

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Gabrielle M. Atsumori
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Gabrielle M. Atsumori
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MessageSujet: Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. EmptyVen 15 Juil - 17:10

-Ah... Je me les caille... Je bougonne en français pour que personne ne m'entende me plaindre.

Je me frotte les mains tandis que je regarde autour de moi pour mieux détailler l'entrepôt où nous nous trouvons. Nous sommes déjà une petite équipe de réalisateur amateur et quelques autres comédiens. Je suis ici pour jouer la mort d'un des trois rôles principaux. Je joue le rôle de la femme policière qui recherche activement un dealer pour l'envoyer croupir pour le restant de sa vie en prison. Ce qui motive mon personnage c'est la mort d'un des amis proche de son aînée qui l'a plongé dans une profonde tristesse. Elle est mariée et à trois enfants.
Elle a rencontré son mari pendant une enquête de police en partenariat avec un plus grand commissariat que le sien sur la même enquête à propos de ce cartel de drogue.
Ici, elle se fait tuer par le dealer qu'elle recherche depuis longtemps qui est en fait un ami de longue date et la tue en l'étranglant avec une ceinture.

Je trouve que c'est une mort assez horrible, surtout lorsque c'est infligé par une personne que l'on connait. Je me sens un peu triste pour mon personnage.
Je me rappelle très bien quand on m'a proposé de prendre ce rôle. J'étais à mon club de théâtre entrain d'aider à répéter un autre comédien d'une future pièce et ils sont arrivés en me demandant s'ils pouvaient avoir deux minutes de mon temps pour parler d'un projet. Eux, c'est l'équipe amateur du club vidéo avec un scénariste en herbe qui veut se faire appeler Gabriney, un nom assez bizarre d'après moi mais on fait ce que l'on veut avec son surnom n'est-ce pas?
Ils ont pour projet de monter un film amateur et le soumettre à un concours qui va bientôt se dérouler.
Ils m'avaient dit m'avoir déjà vu jouer au théâtre et même si c'est un genre complètement différent, ils avaient aimé ma façon de faire passer mes sentiments à travers ma gestuelle et mon regard. Et qu'ils avaient besoin d'une personne qui se démarque bien des autres élèves. J'ai été enchantée de savoir que je jouais bien d'après eux, personnellement, je ne suis jamais contente de ce que je produis.
J'ai demandé à lire le scénario pour voir s'il me plaisait et ils m'ont laissé un exemplaire. Je l'ai lu le soir même et j'étais venue directement après les cours pour leur dire que leur scénario était génial et que ce serait un plaisir de jouer un rôle dedans. Ils m'ont proposé le rôle de Erika Nishi, le rôle principal féminin, qui meurt tragiquement donc.

Et voilà comment je me suis retrouvée à avoir froid dans cet entrepôt. Je regarde mon costume de policière posé sur une chaise devant moi, j'ai envie de le mettre maintenant pour moi comment on se déplace dedans. Je demande aux deux costumières présente si je peux le mettre et elles me répondent que bien sûr, puisque c'est mon costume.
Je lui souris et la remercie.
Je pars enfiler le costume à l'abri du regard de tous.

-Eh ça me va plutôt bien en fait... Enfin je crois. Je dois toujours avoir eu un fantasme pour les uniformes... Je pense en bougeant un peu dans le costume.

Je marche avec et j'aperçois la scénariste non loin. Je me suis beaucoup rapprochée d'elle depuis qu'elle m'a faites lire son scénario. Je lui ai fait un signe de loin, je suis aller la voir et je lui ai montré le costume.

-Alors? Est-ce que je ressemble ne serait-ce qu'un peu à ton personnage? Je lui demande pleine d'entrain.

Elle m'examine en faisant ses yeux de faucon et me souris.

-Je n'ai jamais une aussi belle Erika Nishi. Dit-elle en riant de plus belle.

Je lui rend un rire assez sourd et je vais m'asseoir à côté d'elle, je lui demande des précisions sur certaines scènes pendant que l'équipe installe des caméras, des réflecteurs de lumière. Puis je regarde autour de moi.
Mais j'ai beau chercher dans les comédiens, je ne vois pas qui joue Shinji Yamazaki, le dealer de drogue qui est sensé me tuer durant cette scène. Je me tourne vers Yumi.

-Vous avez trouvé quelqu'un pour jouer Shinji? Je ne l'ai jamais vu et vous ne m'en avez pas parlé...

J'aimerais bien pouvoir le connaître avant le début du tournage pour pouvoir répéter un peu.
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Sora Hajime
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MessageSujet: Re: Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. EmptyMar 19 Juil - 23:15

Sora contemplait son reflet dans le miroir qui occupait le coin de la petite pièce formé par les rideaux, les lèvres pincées en une moue pensive. Guère habitué au costume strict et bien coupé qu'il avait revêtu pour la scène, et que porterai son personnage en général durant la plus grande partie du film, il s'y trouvait un air gauche et s'y sentait mal à l'aise. La cravate pendant autour de son coup, vaguement froissée en son milieu témoignait des multiples tentatives du jeune acrobate pour la nouer, sans succès. Un soupire s'échappa de ses lèvre, tandis qu'il se penchait pour saisir sa bouteille d'eau. Versant un peu de liquide dans ses mains, l'étudiant tenta tant bien que mal d'aplatir ses mèches rebelles qui se dressaient, en bataille comme d'ordinaire, au dessus de sa tête. L'eau n'eu aucun effet, et les mèches sombres et indisciplinées du jeunes hommes semblaient même se diriger vers le ciel avec plus d'audace. Prit d'un mouvement d'agacement, il ébouriffa brusquement sa tignasse désespérante en grommelant.

Testu écarta à ce moment le rideau et entra. Il eu un demi sourire, mi amusé, mi paternel, et s'approcha de son ami. Testu était un homme aussi grand que fin, dont le visage bien dessiné, et l'air sérieux et impénétrable que ses traits exprimaient naturellement, ne faisaient une personne, traitée par tous ceux qui ne le connaît pas avec crainte et admiration. Cette attitude source d’hilarité chez ses amis, qui connaissaient en lui un homme simple, fiable et doux. Ainsi, c'est avec affection que le japonais vint nouer la cravate de Sora, ne manquant pas de lui faire remarquer sa maladresse, avant d'essayer à son tour d'aplatir les cheveux de son ami, sans plus de succès. Sora répondit par une grimace qui fit sourire son ami, regrettant vaguement d'avoir accepter le rôle qu'il allait devoir interpréter.

En effet, Sora et ses camarades devaient réaliser pour mi avril un film, dans lequel ils devaient s’occuper de tout, de l’écriture jusqu’au montage, en passant par le jeu et la mise en scène, mais les étudiants avaient grosso-modo carte blanche sur ce qu’ils voulaient réalisé. Trois groupes d’affinités s’étaient rapidement formés dans une ambiance à la fois compétitive et amicale, et l’acrobate s’était ainsi retrouvé entouré de ses amis, et de tout un réseaux amical qui permettaient aux jeunes producteurs/scénaristes/acteurs d’utiliser les talents de chacun, de se diversifier, mais surtout de continuer a faire ce qu’ils aimaient en s’amusant, et c’était ce que la pluparts des gens trouvaient génial et attractif dans leur groupe.
Ils avaient laisser le scénario à Yumi, une fille captivée par ce qu’elle faisait qui écrivait à la perfection en plus d’avoir une imagination débordante, et de bonnes idées, sauf pour le choix de son pseudonyme, qui restait assez difficile à prononcer pour nombre d’entre eux en raison des nombreuses consonances occidentales.
Dans le décor policier du film, Sora jouait le fameux méchant, pourri jusqu’à la moelle, et manipulateur et sans cœur au possible, qui devait aujourd’hui tuer la policière qui tentait de l’arrêter durant tout le film. Mais aux yeux du jeune homme, ce personnage avait une profondeur aussi intéressante que terrifiante, et il craignait sincèrement de ne pas pouvoir être à la hauteur de ce que ses camarades et amis attendaient de lui. Et commencer le tournage en tuant une jeune femme qu’il ne connaissait pas ne l’aidait en rien, car en effet, le rôle central d’Erika Nishi était jouée par l’une des membres du club de théâtre, et il ne savait strictement rien d’elle mis à part qu’elle était d’origine européenne.

Ce détail en mémoire lui permis de se remémorer la rencontre pour le moins étrange qu’il avait fait une semaine plus tôt, avec une belle occidentale aux iris d’un vert captivant. Le souvenir de l’instant de plénitude et de calme réussit à apaiser le jeune homme, qui suivit son ami hors des vestiaires improvisé… sur les mains.
Les membres de l’équipe qui attendaient autour ne purent s’empêcher d’éclater de rire à la vue de l’acrobate, avant de se rassembler pour admirer leur ami en costume. Adepte des tenues simple et pratique, la seule fois où ils l’avaient vu porter une tenue formelle était l’uniforme gakuran qu’il avait porté pour une autre réalisation de leur classe une année précédente, et encore… il avait toujours la veste d’ouverte.
La responsable des costumes sourit, avant de lui faire signe de remettre les pieds sur terre, et de contempler le résultat d’un air sérieux.

« Ça te va bien … étonnamment… commenta-t-elle après plusieurs secondes de silence.
-… Et je suis censé le prendre comment ? demanda Sora, faussement faché. Elle sourit.
-Je plaisante, tu es très bien. elle se pencha vers sa montre et écarquilla les yeux, fronçant les sourcils, elle se redressa, et s’adressa à l’équipe d’une voix autoritaire : Nous sommes en retard ! Il faut finir de placer les caméras, et d’organiser le second décor. Sora, va voir Yumi, elle t’attend avec Erika avant répéter. La jeune femme allait tourner les talons pour aider à porter du matériel, quand elle s’arrêta brusquement, se tourna vers le comédien en pointant ses chaussures. Une paire de chaussures en toile, grises et usées, qui n’allaient pas du tout avec le reste de sa tenue.Q….Q…. So… tes chaussures bon dieu ! » Elle reprit sa respiration, ne pouvant pas croire qu’elle avait faillit manquer ce détail, tandis que Sora tentait de réprimer le fou rire qui montait, et que Testu n’y étant pas parvenu, était réduit à mettre la main devant sa bouche afin de le cacher, et de ne pas se faire incendier par la costumière autoritaire.

Cette dernière fit signe à un se ses coéquipier, afin de lui demander où était les fameux souliers. Ce n’étaient pas des souliers italiens, en cuir fait main comme aurait surement du avoir son personnage si il existait dans la réalité –la troupe avait un budget, qui diminuait rapidement à causes des décors, et qui réussissait à garder la tête hors de l’eau, uniquement grâce aux prouesses de Nana, la costumière et amie d’enfance de Yumi, qui s’occupait d’une grande partie des costumes, en achetant les tissus à bas prix- mais des mocassins d’occasions, un peu démodés, mais bien cirés qu’un des camera man avait trouvé dans les affaires à jeter de son grand père, et qui allait miraculeusement à Sora.

« Je crois qu’elles sont resté dans la camionnette, répondit-il finalement, après quelques secondes de réflexions. »
Voyant que Nana était au bord de l’apoplexie, Sora la rassura en lui disant qu’il allait aller les chercher.
« Dis à ta femme que je la rejoins sur scène ! Cria-t-il à Testu qui jouait en effet le mari d’Erika Nishi, avant de disparaître derrière l’embrasure de la porte.

Grâce à ses foulées félines, l’étudiant arriva rapidement à la camionnette où deux joyeux lascars prenaient un café. C’étaient eux qui était arrivé sur les lieux les premiers afin d’apporter le matériel. Techniquement, ils étaient plus ou moins libres maintenant, mais puisqu’on n’est jamais à l’abri d’un imprévu, ils restaient à proximité. L’un d’eux, armé d’une caméra comme toujours, allait surement se charger un peu plus tard d’immortaliser les coulisses et les répétitions du tournage.
Se chaussant tout en discutant, Sora confia finalement ses chaussures à ses compagnons avant de se diriger, toujours de la même foulée bondissante, vers une porte annexe qui menait sur la zone de tournage où il allait répéter avec l’inconnue-bientôt-plus-si-inconnue-que-ça, et qui lui éviterai de slalomer entre les différentes caisses et décors stokers avant.

Si l’idée en soit n’était pas mauvaise, le jeune homme avait oublié que pour la scène, la porte avait été faussement barricadée avec des grosses caisses vides. Et si, pour des raisons de sécurités, elles étaient faciles à enlever de l’extérieur, il était impossible au comédien d’ouvrir la porte de l’extérieur. Il jura avant de se passer la main dans le cheveux –Nana n’avait pas fait de commentaires dessus, et avait sans doute choisit d’abandonnés cette lutte inégale contre les mèches rebelles du jeune homme- les ébouriffant d’avantage. Son regard sombre avisa une fenêtre, et il ne put s’empêcher de sourire. Et puisque la fortune sourit aux audacieux, la vitre n’était pas close, la poussant du bout des doigts, l’acrobate bondit, attrapa le haut de la fenêtre, et passa souplement par l’embrassure, et se réceptionna avec la même agilité.

« Au moins, j’ai pu m’habituer à ce fichu costume, et ces maudites chaussures… pensa-t-il en se redressant, avant de s’avancer vers le milieu du décor, ne se souvenant que lorsqu’il entendit des pas derrière lui, qu’il allait rencontrer, et tuer –sur scène- sa partenaire dans la même journée…
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Gabrielle M. Atsumori
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Gabrielle M. Atsumori
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MessageSujet: Re: Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. EmptyLun 25 Juil - 1:11

-Mmmh... Oui nous avons trouvé un comédien, sinon on ne serait pas là. Même s'il est plutôt dans l'audiovisuel il a le profil de Shinji, si je me rappelle bien son nom doit être Sora. Ah et je compte sur toi pour le motiver avec un jeu d'actrice tellement émouvant que même toi tu devras me faire pleurer. Me dit Yumi en posant ses mains sur mes épaules, un air faussement grave sur son visage.

Je la regarde et puis je pose tragiquement ma main sur mon front tout en regardant le toit de l'entrepôt, les yeux humides.

-Yumi... Je vais tellement jouer ce rôle que je ferai une scène semblable à Molière... Je m'arrête un instant prenant une grande inspiration, imitant une voix tremblante, je plante mes iris humides dans les siens. Je me laisserai mourir sur scène!

Puis je ris. Yumi me suit en me donnant une petite tape dans le dos, me disant que si je ne meurs pas elle m'enfermera chez elle à vie. Je lui offre un sourire qui laisse transparaître un sentiment de défi de ma part.

En place dans mon costume de policière, je regarde calmement depuis la scène les gens s'activer autour de moi, cette effervescence est provoquée par un retard des équipes de techniciens. Le script ouvert à la bonne scène se trouve dans ma main gauche. Jusqu'à un instant je répétais dans ma tête les répliques de la scène, même celle de Shinji. C'est un tic que j'ai pris depuis que je fais du théâtre, je connais très bien mes répliques mais je connais aussi à peu près celle du ou des comédiens en face. C'est une manière de me repérer dans les répliques, lorsque j'entends un certain mot ou phrase je me rappelle qu'elle réplique vient par la suite. D'accord ce n'est pas la manière la plus optimisée de répéter un texte mais elle marche très bien dans mon cas et certaines personnes m'ont déjà demandés comment je faisais pour parvenir à mémoriser avec cette technique et je leur avais répondu en haussant les épaules: "Je ne sais pas, je fais comme ça, c'est tout."
Donc, je répétais la scène dans ma tête lorsque j'ai été interrompu par un petit boucan au niveau de l'équipe qui s'était réuni autour de quelqu'un, en rigolant puis les paroles de la costumière à cause de chaussures je crois bien.

Je me hisse sur la pointe des pieds pour espérer apercevoir qui est la fameuse personne qui interprète Shinji mais trop de personnes sont agglutinés autour pour que je puisse ne serait-ce que voir ses cheveux. Je me mords la lèvre. Puis il semble s'en aller en courant, se silhouette me dit quelque chose, en criant assez fort à Tetsu qu'il me rejoindra sur scène dans ma longtemps.

-Bordel... Bon j'imagine que ce sera la grande surprise de ce jour. Je dis en français pour que personne n'entende mon juron.

-Je crois que j'ai compris le mot bordel Gabrielle, à force de te l'entendre dire je l'ai retenu, ce n'est pas joli de jurer comme ça. Dit une voix masculine derrière moi.

Je me retourne et je vois Tetsu. Je le regarde de haut en bas, surprise qu'il soit arrivé si vite près de moi pour réussir à entendre mon juron. Je pince mes lèvres et je croise les bras.

-Un peu de compassion pour ta femme qui va mourir sur scène et pour Gabrielle qui doit vraiment mourir sous peine d'être séquestrée par Yumi, Tetsu...  Laisse moi vivre mes derniers instants en paix! Je dis, reprise dans le rôle de la pauvre comédienne condamnée à tout donner, même sa vie.

Il me regarde gentiment et me tapote sur la tête en me disant que si je viens à disparaître, il saura où dire à la police d'aller pour me retrouver. Je le remercie avec un grand sourire, au moins j'ai un allié qui pourra me venir en aide. J'aime bien Tetsu, au moins je n'ai pas à me prendre la tête avec lui, même quand je reste silencieuse avec lui je ne me sens pas gênée.
Je replonge mon cerveau dans les répliques quand je fût, ENCORE, interrompus par un bruit près de la fenêtre, comme quelqu'un qui tombe. Mais personne autour de moi ne bouge alors je me dis que c'est juste une personne qui est rentrée par la fenêtre... Ce qui est relativement bizarre. Je me tourne et je me met à bougonner en français, encore une fois.

-Mais qui rentre par la fenêtr-

Je me stoppe directement quand je vois la personne qui est arrivée par la fenêtre. Je le reconnais immédiatement lorsque je vois sa silhouette, son regard et ses cheveux. C'est le jeune homme de l'arbre et cela me semble alors logique de le voir entrer par ici. Je me demande ce qu'il fait ici alors que je le regarde de la tête aux pieds et je vois qu'il porte le costume du personnage de Shinji. Il joue Shinji?

-C'est quand même très gros comme coïncidence. Il me suivrait?! Je pense soudainement. Puis je reviens à la réalité. On n'est pas dans un drama ici.

Je souris très largement, heureuse de revoir ce compagnon d'arbre qui est plutôt insolite. Je ne saurais dire pourquoi mais le voir ici, alors que je pensais ne jamais le revoir me rend vraiment joyeuse. Je lève la main pour qu'il ne repère que moi dans la foule de personnes. Je me demande si je devrais l'appeler par son prénom puisque Yumi ne m'a dit que son prénom et pas son nom. Puis je me dis qu'au pire, je pourrais toujours dire que l'habitude m'a reprise s'il est gêné. Et je prends une grande inspiration.

-Sora! Je l'appelle en lui faisant un grand sourire et je le fais signe de venir par ici, puisque l'on doit vite répéter avant que le soleil de midi ne vienne déranger les caméras par les fenêtres. Par ici!
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Sora Hajime
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MessageSujet: Re: Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. EmptyMar 2 Aoû - 20:20

La vie est quelque chose d'étonnant, car rien ni personne ne peut prédire quels chemins sinueux le destin décide de nous faire emprunter. Parfois, il nous offre des rencontres magiques et éphémères, que l'on conserve précieusement en mémoire comme un cadeau hors du temps, persuadé qu'un tel instant ne reviendra jamais, un peu comme un fragment de rêve, tombé du ciel comme une perle de lune. Et pourtant... Sora avait l'impression qu'un miracle se tenait devant ses yeux. Il était sans doute stupide, ou au moins assez simple d'esprit, mais la rencontre qu'il avait fait quelque jour plus tôt était à ses yeux semblable à une rencontre fait avec un être surnaturel, si bien que le lendemain, si sa jeune sœur n’avait pas reparler de cette étrange aventure, le jeune homme serait resté persuadé qu’il s’agissait bel et bien d’un songe.
Pendant une bonne vingtaine de seconde, les iris du comédien fixèrent la jeune femme, plein d’un mélange de surprise et d’incompréhension, tandis qu’une partie de son cerveau se demandait si il ne s’était pas violemment cogné la tête sans s’en rendre compte en passant la fenêtre, et pensait purement et simplement qu’il était en train d’halluciner.

La voix de la jeune femme appelant son prénom le surprit suffisamment pour qu’il reprenne ses esprits et commence à s’avancer vers eux. Ses iris sombres croisèrent le regard mi- moqueur, mi- interrogatif de Testu qui avait été témoin de la scène. Le jeune homme répondit par un vague haussement d’épaule, ne sachant pas lui même quoi penser du fait que la jeune femme connaisse son prénom.


Son sourire facétieux éclaira brièvement son visage, creusant ses fossettes, avant de disparaître, aussi éphémère qu’une étoile filante, tandis que peu à peu, sa démarche souple et agile, comparable à celle d’un félin se faisait plus régulière et maitrisée, presque froide. Derrière Gabrielle, Yumi sourit légèrement, observant avec les yeux alertes de scénariste et de créatrice la métamorphose du comédien. Elle connaissait suffisamment bien Sora pour ne pas lui avoir proposé ce rôle au hasard. Si ce dernier manquait de confiance pour se proposer pour des rôles importants, ses amis et ses partenaires connaissaient ses capacités. En effet, le jeune acrobate avait bien du mal à apprendre ses textes, il n’avait jamais été d’un naturel très studieux, et avait du faire énormément d’effort pour lutter contre ses envies de liberté lorsqu’il travaillait à l’obtention de son diplôme au lycée, mais encore aujourd’hui, malgré tut son amour pour le théâtre et la scène, il était difficile de se cantonner au texte, si bien que malgré un jeu exact, authentique et captivant, il conservait généralement les seconds rôle de valets dans les pièces traditionnelles, et ce, sans le moindre regret, toujours avec cette énergie intarissable et cette bonne humeur qui le caractérisaient tant.
Mais la jeune écrivaine ne s’en satisfaisait pas. Car elle, comme tous ceux qui le connaissaient, étaient les premiers à regretter que le manque de mémoire du jeune homme, en dépit de toute la motivation et de l’engagement dont il pouvait faire preuve, lui porte préjudice ainsi, d’autant qu’il était sans doute le seul à encore douter de son jeu d’acteur. Car Sora ne jouait pas, il était tout simplement. Sans que quiconque sache comment, l’étudiant le premier, il entrait dans le rôle entièrement, et sans que nul ne puisse dire si c’était lui qui s’adaptait au personnage, ou le personnage qui s’adaptait à lui, il devenait une autre personne.

Car ce n’était plus Hajime Sora qui s’avançait vers eux d’un pas sec et calculé, dont le regard sournois et acéré parcourait la pièce de coup d’œil furtifs et vifs, mais bel et bien Yamazaki Shinji. Testu et Yumi échangèrent un sourire de connivence. Ils avaient bien fait d’insister ainsi auprès de leur ami pour qu’il prenne le rôle. Le cadre d’un film serait bien plus pratique pour Sora, puisque, rentré dans son personnage, le jeune homme parvenait à suivre le sens du script, bien que les phrases ne soient pas toujours celles prévues. Yumi espérait seulement que ces modifications involontaires ne gêneraient pas la brune.

Mais ce n'était pas dans le seul but de surprendre ses amis que Sora s'était ainsi glissé dans la peau de son personnage, mais bel et bien parce qu'il ne savait pas vraiment comment réagit face aux iris verts de la jeune femme. Si il avait été seul, il aurait sans doute choisit de rester prisonnier de ces prunelles dans lequel il se surprenait déjà à se noyer... Mais le comédien n'était pas assez sur de lui pour avouer ainsi ses faiblesses devant son ami Testu qui avait l'agaçante manie de tout voir. Et par dessus tout, Sora ne savait du tout comment réagir face à Gabrielle; mais si il ne savait pas comment réagir face à l'étudiante, Shinji savait quoi faire face à Erika.

« Nishi-san, ma chère, je te cherchais… déclara-t-il dans un souffle, se penchant vers l’occidentale d’une manière vaguement menaçante, son visage habituellement sympathique et facétieux était quand à lui remplacé par un masque glacé et sournois, fixant ses prunelles émeraude d’un regard perçant et cruel. D’un geste d’une lenteur calculée, il redressa le badge sur lequel était inscrit le nom de l’inspectrice. Nous avons beaucoup de choses à nous dire il me semble. »


Mais si Yumi et Testu s’amusaient de voir leur ami rentrer ainsi dans son rôle, et observait avec satisfaction la métamorphose qui s’était opérée sur le comédien, satisfaite pour l’une, fier pour l’autre, ce n’était pas le cas de tout le monde. Un objet vola vers la tête de Sora, qui l’esquiva avant de le rattraper souplement, quittant en une fraction de seconde son personnage pour redevenir le jeune félin qu’il était.

« Nana ! C’est dangereux ! s’exclama le jeune homme d’une voix faussement outrée à la costumière qui venait vers lui, pointant vers elle le peigne qui avait servit d’arme de jet.
- Plus que de passer par le fenêtres ? lui demanda la jeune femme qui n’avait pas manqué son entrée, un sourire vaguement moqueur face à l’expression d’innocence surjouée qu’affichait Sora. Enfin, tu as tes chaussures, c’est déjà ça. Et essaye d’arranger ta tignasse, ça ne coute rien d’essayerelle fit une légère pause, avant de reprendre d’un air inquiet : tu n’as pas abimé ton costume au moins ? demanda-t-elle de façon purement rhétorique, avant de tirer sur son épaule pour examiner son dos, puis chacun de ses côté. C’est bon… soupira-t-elle avant de se tourner vers Gabrielle, et de s’incliner devant elle. Désolée de ne pas m’être présentée plus tôt, je suis Fuka Nana, la costumière de l’équipe. Enchantée.

Avec un sourire taquin qu’on lui voyait rarement, Testu se pencha vers la comédienne. En effet, Nana était son amie d’enfance, et il connaissait la profonde gentillesse qui se cachait derrière la rudesse de ses manières.
« C’est une tortionnaire perfectionniste, mais c’est quelqu’un de pied précisa le jeune homme, chuchotant faussement.
-C’est un peu la belle mère de l’équipe… ajouta Sora qui tentait de dompter sans grande réussite sa chevelure, qui ne semblait pas vouloir renoncer à la révolution capillaire qu’elle entreprenait depuis sa naissance, retirant brusquement son pied juste avant que la costumière ne marche dessus. Il ajouta avec un sourire qui trahissait son amitié pour la jeune femme : Violente, mais on reste incapable de fonctionner sans elle. »



Yumi qui avait arbitré avec un sourire cette joute amicale les interrompit en indiquant sa montre :
« Je ne veux pas vous inquiéter les enfants, mais nous sommes en retards sur le programme… Testu, Nana, vous pouvez allez voir où en sont les membres de l’équipe technique ? Si ils ont fini de tout installer, et si ils sont prêts à tourner, et si le décors de la prison est près aussi pour la scène suivante ? Les deux japonais hochèrent la tête avec sérieux, avant de s’éloigner vers les techniciens après un dernier signes d’encouragement aux acteurs du jour. La scénariste se tourna ensuite vers eux : Gabrielle, Sora, le plateau est encore en train d’être organiser, donc vous pouvez commencer à répéter là bas, on vous ferra signe quand tout sera près, et on verra ensemble pour les placements et les différents cadrages. Ça vous va ? J’ai des trucs à régler, mais n’hésitez pas à me solliciter en cas de problèmes. »


Sora échangea un regard avec les prunelles vertes de la jeune femme, avant d’hocher la tête, et de souhaiter bon courage à la scénariste pour ce diriger vers le lieu indiqué, soit  dans un renfoncement un peu sombre entouré de grosses boites de bois vides. Avant qu’elle ne lui emboite le pas, Yumi arrêta rapidement la brune, lui glissant quelques mots sur les problèmes de son compagnon quand au texte, et s’en excusant par avance.

La scénariste regarda les deux silhouettes s’éloigner, un léger sourire aux lèvres. Maintenant, plus que jamais, elle en était certaine, elle avait vraiment fait les bons choix.
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Gabrielle M. Atsumori
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MessageSujet: Re: Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. EmptyMer 31 Aoû - 20:23

Je pense que j'ai fait quelque chose qu'il ne fallait pas. C'est ça. Je crois que j'ai trop tendance à oublier que je ne suis pas en Europe mais c'est plus fort que moi il faut croire. Oh, et puis tant pis. De toute façon, ce qui est fait est fait n'est-ce pas? Tout le monde sait que les européens n'ont pas les mêmes manières que les Japonais, cela coule sous le sens. Ou alors je devrais juste arrêter d'essayer de me convaincre.
Je lâche un léger soupir, à peine audible, juste pour relâcher la pression en pensant étonnement fort à la bourde que je pensais avoir commise. Je relève la tête et me met à sourire comme si de rien n'était. Je vois le regard d'incompréhension de Sora, je comprends ce regard comme un signe de "Je ne sais absolument pas ce qu'il se passe ici". Parce que oui, rappelons le, je n'ai rencontré le jeune homme qu'une seule fois dans un arbre et nous ne savions même pas nos prénoms. Alors je veux bien croire que c'est déstabilisant.

Je le regarde s'avancer vers nous, regardant Tetsu, haussant les épaules, je ne comprends pas vraiment ce qui se passe ici, je dois vraiment être la seule complètement larguée et ça me fait une belle jambe. On m'a toujours dit que j'étais intelligente, surtout quand il s'agissait de psychologie, mais il y a trop d'agitation autour de moi pour que j'arrive un minimum à me concentrer.
D'accord, je crois que les scènes d'aujourd'hui me stresse plus que je ne le pense si ça m'empêche de réfléchir à ce point. Pourtant je continue de le regarder malgré tout. Je crois que je perds un peu les pédales. Parce que, même s'il semble détourner son regard difficilement, moi je n'y arrive pas. Ou plutôt, je crois que je ne le veux pas vraiment.
La première fois que je l'ai rencontré, ses prunelles onyx m'avait déjà happé, comme une sorte de vortex. Aller savoir pourquoi, normalement c'est plutôt à cause de mes yeux. Enfin, surtout depuis que je suis au Japon où il n'est pas coutume de croiser une personne avec des yeux vert. Même si je pense qu'un regard est magnifique plus par ce qu'il fait ressentir à l'autre personne quand elle le regarde que par la couleur de ces derniers, jamais je ne m'étais autant attarder à scruter des yeux. Cependant, Sora me donne envie de regarder ses yeux plus longtemps. Je n'y comprends rien.

Je lève ma main gauche discrètement et je me pince la cuisse. La douleur me fait détourner le regard et c'est comme si le charme s'était rompu. Bien maintenant, je peux me concentrer un peu plus au lieu de rester béate devant le nouvel arrivant. J'affiche de nouveau un sourire, de soulagement je crois, pour remplacer celui qui s'était envolé pendant que je m'étais perdue dans la couleur noire, trop profonde, du regard de Sora. Enfin, il se peut que je me sois absenter trop longtemps puisque la personne que j'ai en face de moi ne ressemble plus du tout à celle que j'ai vu deux minutes plus tôt.
Non il a troqué son attitude féline et souple pour une position bien droite et très strict et son regard a changé du tout au tout. Je ne vois que des sentiments froid et dur.

C'est exactement le regard et la posture que je voyais porter Shinji. Oh. Je vois. Non seulement, c'est lui qui joue le rôle Shinji mais en plus, il a décidé de faire une prestation ici, maintenant. Quelle drôle d'idée de le faire ici et maintenant. Il s'avance vers moi, Shinji s'avance vers Erika. Je grimace un sourire narquois. Je ne me fais pas prier.
Je prends une posture assurée, pourtant mes mains tremblent quelque peu, c'est de la peur. La peur cachée de Erika face a Shinji. Je déglutis très discrètement avant d'afficher un regard dur, assurée mais avec une pointe de tristesse. N'oublions pas que Shinji est à l'origine de la rancoeur d'Erika mais qu'il était aussi un ami à elle.
J'entends l'homme me murmurer quelque chose, de terrifiant qui va de paire avec son regard. Mais moi, Erika ne me laisserai pas abattre. Je soulève mes yeux vers lui, ma rancoeur ayant prit le dessus et je lui réponds. Je lui réponds sur un ton calme avec une haine sous-jacente alors qu'il touche mon badge de police.

-Yamazaki-kun, je dis en repoussant doucement mais avec une certaine violence sa main Nous nous sommes trouvés. La fête sera bientôt fini.

Puis l'instant d'après je ressors de mon personnage en voyant un objet voler vers Sora. Ce dernier réagit au quart de tour et l'esquive de justesse avant de le rattraper. Je souffle un "Pas mal" lorsqu'il se réceptionne avec l'objet dans les mains.
Je les regarde se chamailler tout en prêtant attention à l'atmosphère un peu stressé de l'équipe. Cela doit être dur parfois d'être de l'équipe de tournage. Cela me donnerai presque chaud, je me saisi d'une élastique et je m'attache vite fait les cheveux. Il ne faut pas croire que ma tignasse est un don, elle me donne incroyablement chaud parfois et puis quand ils ne me gêne pas la vue, c'est toujours mieux.
Je n'écoute plus Sora et son amie jusqu'à ce que cette dernière vienne s'excuser auprès de moi pour ne pas s'être présenté, je lâche un léger rire. J'ai encore un peu de mal parfois avec les attentions japonaises.

-Aucun mal. Je m'appelle Gabrielle Martin Atsumori. Enchantée de même. Bravo pour mon costume, je l'aime déjà énormément.

Tetsu me glisse subtilement qu'elle est une tortionnaire ce qui m'arrache un sourire en coin, ce que je ne fais pas habituellement. Puis Sora rajoute qu'elle est la belle-mère de l'équipe qui fait tout fonctionner. Il en faut bien une partout j'ai envie de dire.

-Ils sont tellement indisciplinés qu'il faut quelqu'un pour les redresser. Dit Nana en scrutant sa montre.
-Oooh. Je ne te savais pas aussi indiscipliné Tetsu. Cela me choque énormément. Je dis à l'homme sur un ton taquin en lui tapant brièvement l'épaule.
-Que veux-tu, il faut surprendre tout le temps. Me répond-il en haussant les épaules.

Puis Yumi se décide à presser un peu le pas de tout le monde à cause du retard qu'ils avaient prit. Tetsu et Nana retourne à leurs occupations puis notre scénariste préféré nous demande d'aller répéter plus loin et de lui parler si nous avons des questions. Je lance un regard vers Sora avant de hocher la tête avec lui. C'est fou ce qu'elle a une autorité naturelle quand elle est vraiment dans son métier. Sora se dirige vers l'endroit indiqué par Yumi et je lui emboîte le pas mais la scénariste m'arrête et me parle d'un problème de texte avec Sora. Je lui fais un clin d'oeil et lui dis que j'ai l'habitude avant de rejoindre le jeune homme qui avait prit les devants.
Une fois là-bas, seule pour pouvoir répéter l'une des scènes les plus importantes du film, je me tourne vivement vers le jeune homme.

-C'est bon, tu arrives à mieux respirer maintenant qu'on est seul? Je parle bien à Sora? Je lui dis avec un sourire doux.

Oui, j'avais bien compris que s'il s'était mis dans la peau de Shinji ce n'était pas que parce qu'il voulait montrer ses talents, loin de là mais parce qu'il avait dû être surpris de ma voir ici. Je n'étudie pas la psychologie comportementale pour rien.

-Tu m'as impressionnée tout à l'heure avec ta prestation. J'avais presque l'impression d'avoir à faire à Shinji! Je me racle la gorge. Heureuse de te revoir Sora. J'i ouïe dire que tu avais un problème avec le texte? Ce n'est pas grave, on a tous des manières différente de jouer.

Je crois que je parle beaucoup parce que j'ai un peu peur de me confronter seule face à lui. En fait, la première fois que je l'ai rencontré, j'ai agis naturellement sans même penser à le revoir. Ca m'a prise de court, je l'avoue. La vie est étonnante parfois.
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Sora Hajime
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MessageSujet: Re: Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. EmptyJeu 22 Déc - 23:09

« C'est officiel pensa le jeune comédien en jetant un coup d'œil derrière son épaule pour voir l'occidentale le rejoindre, un soupir fatigué s'échappant de ses lèvres, je suis un boulet. »
Pourquoi diable, de toutes les manières possibles de cacher son malaise et sa surprise, il avait choisi la plus embarrassante ? Rétrospectivement, il aurait pu ne rien faire, et Testu aurait simplement pu interpréter sa réaction comme de la surprise vis à vis de la personne qui avait reçu le rôle, qui était loin d'être le choix le plus commun et passe partout que Yumi aurait pu faire, auquel s'ajoutait le fait qu'elle avait directement utilisé son prénom.
L'acrobate était loin d'être très à cheval sur cet aspect de la culture nippone, et d'ailleurs, à l'école, la plupart des gens l'appelaient par son prénom, sans qu'il ait le moindre problème avec ça... Sora, Saru, les deux mots étaient trop proches pour que les gens puissent s’empêcher de faire le lien, cependant, ce surnom qui le précédait depuis presque une décennie à présent –c’est bien la preuve que certaines choses ne changent jamais- était quelque chose qui était toujours ici de l’ordre de l’affectueux et du compice. Mais il devait avouer qu'entendre Erika utiliser son prénom ne lui faisait pas le même effet que les autres personnes.
« T'es un élève de primaire ou quoi ? Reprend toi mon grand ! C'est juste une comédienne ... Juste une comédienne aux yeux verts ... »

Sora se maudit et soupira une nouvelle fois avant de sourire à la jeune femme qui l'avait rejoint. Il devait déjà avoir l'air suffisamment étrange pour ne pas avoir envie d'en rajouter une couche en se parlant tout seul ... Bien qu'après sa prestation un peu trop remarquable, il n'était plus vraiment à ça prêt.


Le jeune homme eu un sourire gênée face aux mots de la jeune femme, il était vraiment aussi lisible qu'un livre ouvert, et dire qu'on disait qu'il avait du talent que les planches !

« Oui, répondit il cependant avec spontanéité, ses joues se creusant dans une expression plus facétieuse que celle qu'il portait quelques secondes auparavant. S'inclinant devant elle comme il l'avait fait lors de leur première rencontre, il se présenta enfin: Hajime Sora pour te servir, heureux de te revoir aussi. Termina-t-il, se contentant d'un clin d'œil facétieux, comme pour éluder essayer d’estomper la prestation de Shinji qu’il venait de faire par le retour du Sora des bois qu’elle avait rencontrée une semaine plus tôt.


Sora grimaça légèrement quand Gabrielle évoqua son problème de texte. Plus que sa transparence sentimentale, c'était son manque de mémoire qui faisait honte au comédien. Certains élèves de la promotion, telle que la jeune femme qui jouait l'assistante de Shinji, connaissait toutes les répliques du personnage du jeune homme en plus de celles du sien ! Et le pire, c'était qu'elle s'en souviendrait encore dans deux ou trois ans... Cette dernière travaillait ainsi souvent avec le jeune japonais à la mémoire de poisson rouge, afin de l'aider à apprendre son texte. Et par chance, bien qu'il mette plusieurs semaines à l'apprendre, il s'en souvenait assez longtemps une fois jouée. Et même si tous ses amis et camarades se montraient patients et compréhensifs avec lui, cela agaçait profondément l'acrobate. Et puisque cette année, leur professeur avait décider de mettre les classiques à l'honneur, ce qui n'avait pas vraiment permis de mettre le jeune homme plus à l'aise. Et c'est ainsi qu'autant en tant qu'amie qu'en tant que scénariste, que Yumi avait décidée de donner le rôle de Shinji à Sora.

« Disons plutôt dès problème de mémoire, grimaça le japonais, des excuses dans la voix. Enfin ... Je ferai de mon mieux, je compte sur ta patience ! » conclu Sora avec un sourire bien trop spontané, et plein des fossettes lutines du jeune homme pour être complètement innocent.

Ce sourire à fossette, c'était lui de bout en bout: sympathique et spontané, farceur et malicieux, enfantin et moqueur, innocent et taquin. Une expression vive, pleine de rebondissement et d'imprévisibilité, parfait reflet de l'esprit parfois un peu décalé de l'acrobate.

Le jeune japonais n'avait rien à rajouter. Son regard croisa les iris émeraudes de sa partenaire, comme le signe du début de leur répétions.



Un claquement métallique retentit, clair et froid, résonnant quelques instants dans le silence de l’entrepôt désert avant de s’effacer complément. Un silence. Et un nouveau claquement.
Shinji était agacé. Et encore, le mot était faible. Le soit disant avocat défenseur des faibles était empli d’une de ces rages violentes, froides et destructrices. Silencieuses. Qui n’attendent qu’une cible sur laquelle se déchainer. Quelque chose à réduire en miette. À détruire.

L’homme poussa un long soupir, comme si la colère glacée qui l’habitait pouvait s’évaporer aussi facilement, et, pour la énième fois, ses longs doigts refermèrent d’un coup sec le briquet argenté qu’il avait entre les mains. Ce n’était pas une simple colère, c’était l’agacement incontrôlable qui survenait lorsqu’un mécanisme parfaitement huilé, qu’il avait mis près d’une demie douzaine d’années à se mettre en place, menaçait de tomber en morceau. C’était le mépris de voir que les personnes qui se disaient prête à tout pour le servir, qui lui avaient juré fidélité, étaient finalement incapables de faire qui leur étaient demandé, et se révélait finalement bien moins efficaces que des curieux aux moyens limités. C’était l’exaspération de voir que le projet qu’il avait mis si longtemps a mettre en place était devenu instable en si peu de temps, et qu’il faudrait encore une fois qu’il s’en occupe lui même, au prix d’un temps qui n’aurait pas voulu donner. Et pourquoi ? Parce qu’une bande d’imbéciles avaient subitement décidées de se mêler de ce qui ne les regardaient pas. Et malheureusement pour lui, ils étaient bien plus intelligents et plus fins que ce qu’il avait prévu, et s’approchaient de la vérité. S’en approchaient de trop près.

Et c’était pour cette raison qu’il allait finalement devoir s’occuper personnellement de la plus téméraire et la plus brillante de ces opposant. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, cela rajoutait dans l’océan de sa colère un peu de tristesse. Car dans toutes autres occasions que celle-ci, il aurait admiré et respecté les qualités de cette femme que ne lâchait jamais rien, et qui poursuivait toujours la vérité quel qu’en soit le prix.
Elle allait devoir le payer.


Le bruit léger, mais cependant facilement perceptible dans le silence dans lequel le malfrat s’était immergé depuis plus d’une heure, lui indiqua que son invitée arrivait. Shinji ferma les yeux, suivant mentalement le chemin des pas qui s’approchait peu à peu de lui, s’immobilisant finalement a une dizaine de mètres de lui, dans ce qu’il imaginait être l’ombre d’un container. Il laissa échapper un léger soupir de déception, certes, il ne pouvait recevoir la nouvelle venue dans les conditions les plus favorable, et il le regrettait ! Mais ce n’était pas nécessaire qu’elle vienne à lui avec un air aussi froid !

L’homme se retourna lentement, ses prunelles sombres dirigées vers la pénombre où il devinait plus qu’il ne voyait sa meilleure ennemie

« Erika, ma chère, sortez je vous en prie, et baissez cette arme par pitié ! »

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Gabrielle M. Atsumori
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MessageSujet: Re: Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. EmptyDim 12 Fév - 14:23

Sora semble prêt. Je commence donc à me mettre dans l'univers du film. Je me concentre, profondément, sur tout ce qui entoure Erika, l'histoire, ses sentiments, l'ambiance. Tout autour de moi disparaît, les bruits que produisent l'équipe technique, les éclats de voix émit par les gérants de la scène, il n'y a plus rien devant moi, juste une porte. Je laisse les sentiments de mon personnage m'envahir, son anxiété, sa haine et sa tristesse.
Je ne suis plus Gabrielle. Je suis Erika.

Je me tiens devant la grande porte métallique de l'entrepôt. Elle se tient devant moi, majestueusement lugubre. Seule, c'est comme si j'allais affronter le dernier obstacle de mon combat, un obstacle que je n'aurais jamais voulu affronter. En toute objectivité, je suis terrifiée mais ce n'est pas l'heure de reculer. Dans ce monde, il ne faut jamais reculer. Je déverrouille précautionneusement le loquet de la porte, cette dernière s'ouvre toute seule avec le vent fort qui souffle contre mon visage. Je regarde l'intérieur et tout en sortant mon arme, je m'avance prudemment dans l'endroit froid.
Tout mes sens sont en alerte, je ne peux faire aucune erreur, mes pupilles bouge de droite à gauche, de haut en bas, sécurisant le périmètre à chacun de mes pas. Je suis lente mais c'est une lenteur prudente, qui c'est ce que ce bel enfoiré m'a réservé. Le connaissant, je sais qu'il est venu seul, il ne peut compter sur personne et il ne veut compter sur personne. En tout cas, plus après la chasse aux sorcières que nous avons effectué. Mais ce n'est pas pour autant que je dois me montrer trop téméraire. Je suis venue seule car j'ai encore espoir d'arriver à le raisonner, c'est une erreur je le sais mais je n'arrive plus à être objective en ce moment.
Ma respiration se fait très lente et légère, je fais le moins bruit possible mais je le sais, je sais très bien qu'il sait que je suis là. Je lève mon arme lorsque j'aperçois ne serait-ce que l'ombre de l'homme entre les grands conteneurs que contient le vieil entrepôt. Tout est rouillé et pourri ici, ironiquement cela reflète exactement la personne qui utilise cet endroit. Je suis de plus en plus proche, je le vois partiellement. Mes pas se font de plus en plus lent, je vois à sa posture qu'il m'attend.
Je suis tentée de m'approcher plus mais cela veut dire que je serais à sa portée. C'est lui qui m'a apprit les bases d'auto-défense au tout début de mon service, il est un très bon attaquant. Alors je dois le maintenir à distance de feu et ne pas le laisser s'approcher. Je m'arrête dans l'ombre d'un conteneur et je l'observe d'ici. Je tente de garder mon sang-froid. Domptant la panique dû à mon anxiété et à mon envie de vengeance provoquée par ma haine.
Il se retourne et me regarde.

«Erika, ma chère, sortez je vous en prie, et baissez cette arme par pitié !»

Une colère sans nom me prend à l'utilisation de son ton calme et innocent mais je me reprends immédiatement. Je ne dois rien montrer. Je ne bouge pas de mon emplacement. Je vise son torse et ne le perd pas des yeux ne serait-ce qu'une seconde.

«N'utilise pas cette formule amicale avec moi Shinji. Je déteste que l'on se foute de moi.» Je rétorque d'un ton froid.

Mes épaules bougent avec ma respiration, je vois le nez de mon arme monter et descendre également. Je ne peux pas tirer, la loi me l'interdit, tant que je ne suis pas en danger. Mais je suis en danger depuis que je suis entrée ici. Je dois en finir, il se laissera pas faire, je dois le faire le plus vite possible mais...

«Même si ce n'est pas dans tes plans, tu vas devoir me suivre. Tu es encerclé.»

Je bluff, je bluff, ils ne sont pas encore là. Mon mari doit savoir où je suis et il doit déjà être en route. Je dois juste le retenir. Le plu longtemps possible. Je vais me faire tuer par mon mari.
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Sora Hajime
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MessageSujet: Re: Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. EmptyJeu 15 Juin - 17:42

La partie encore présente de Sora dans le personnage de Shinji ne pu s’empêcher de trouver la comédienne sublime et douée tandis qu’elle s’avançait lentement vers lui, appréciant le ton de sa voix, dont les diverses intonations révélaient bien le talent de la jeune femme. En quelle filière avaient –ils dit qu’elle était ? Il ne s’en souvenait plus, mais elle avait largement les capacités d’être dans la filière théâtre ! La dernière version du texte n’avait été achevée qu’une petite semaine plus tôt, ce qui rendait admirable la rapidité avec laquelle elle avait cerné le personnage d’Erika !

L’acrobate retint de justesse un sourire, et tenta de chasser ces envahissantes pensées de son esprit. Il aurait bien d’autres occasions de contempler la jolie jeune femme. Et si il se doutait que Testu avait déjà comprit qu’il était loin d’être indifférent au charme de la jeune femme, Sora n’avait aucune envie que le reste de la troupe soit mise au courant ! Cette dernière serait sans doute de son côté, mais cela ne ferait que rendre la situation plus gênante. Par chance, le japonais savait que son ami était aussi discret que sérieux, son secret ne serait donc pas le principal ragot du tournage d’aujourd’hui. Il devait faire en sorte qu’il ne soit pas au centre de ceux de demain.


Le jeune singe se reconcentra sur Shinji, et sur les sentiments qui l’animait. Son agacement. Sa colère. La violence sous-jacente et maitrisée la plus part du temps, qui faisait de cet homme, en plus d’une intelligence glaciale et implacable, un adversaire redoutable et redouté.
Et ses sentiments pour Erika Nishi dans tout ça. Sora devait avouer n’y avoir jamais réfléchi, mais à présent plongé dans l’action, cela lui sembla essentiel.

Au delà de la violence, et de la douleur de la scène, Sora avait eu l’impression de comprendre une partie des profonds sentiments qui animait le chef mafieux à l’égard de la policière. Il ne l’aimait pas, du moins, pas amoureusement. Il admirait sa ténacité, et sa passion pour son travail, qui pourtant était loin d’être tendre avec elle : femme et étrangère, ce n’est pas donné à tout le monde de parvenir à se faire une place. C’était pour cette raison que l’avocat lui avait proposé de lui donner des cours d’autodéfense, afin qu’elle puisse plus facilement faire face.
Mais au delà de cette simple admiration, Sora percevait une certaine attirance pour la gardienne de la paix. Ce n’était pas le genre de personne à plier sous ses désirs comme tous le faisaient. Elle ne faisait pas de compromis, elle ne ferait pas passer sa sécurité financière ou sociale avant le reste. Une femme droite, entière. C’était sans doute pour cette raison qu’Erika était restée si longtemps à son post, car autrement, le japonais l’aurait sans doute fait remplacer par une personne qui aurait d’avantage servit ses intérêts.
Et si ce n’était jamais clairement écrit, l’acrobate ressentait que le mafieux voulait monopoliser la policière. C’était sans doute pour cette raison que les scènes de face à face entre Shinji et le mari d’Erika étaient toujours incroyablement tendues, au delà du fait qu’il avait été l’un des principaux opposant à son trafic.

Les mots de la policière tirèrent un sourire à l’avocat. Un sourire froid, certes, mais véritablement triste et déçu. Comme si il avait espéré malgré tout, que la divergence de leurs camps et de leurs objectifs ne vienne pas à bout de cette amitié.

Il secoua la tête d’un air désolé tout en s’éloignant de la rambarde à laquelle il s’était adossé. Il se pencha pour attraper un papier gras sur le sol, qu’il contempla d’un air désolé, comme si le manque d’intérêt de ses sous-fifres pour l’écologie était sa principale préoccupation, et la jeta négligemment dans un carton plein de déchet. Puis, il relava la tête vers la silhouette que l’on devinait dans la pénombre, un sourire mi moqueur, mi provocateur sur les lèvres.

« Qu’est-ce qu’il y a de mal à utiliser un ton amical avec ses amis ? Demanda-t-il, avant de reprendre, attaquant le sens du devoir et de la justice de la jeune femme. De plus, un représentant des forces de l’ordre peut il brandir une arme hors de l’exercice de ses fonctions ? Sur un homme désarmé qui plus est ? »

Il ouvrit largement sa veste pour en témoigner. En effet, il ne portait sur lui aucune arme à feu. Ça aurait été trop facile, ce n’était pas ce qu’il voulait.


«Même si ce n'est pas dans tes plans, tu vas devoir me suivre. Tu es encerclé.»

Il éclata de rire. Un rire sincère et puissant, comme si le malfrat pouvait trouver véritablement drôle l’idée qu’il puisse être encerclé. Un sourire amusé resta sur ses lèvres, accompagné d’une once de supériorité alors qu’il se tournait à nouveau vers elle.


« Erika, Erika… commença-t-il, en secouant doucement la tête, comme si il s’adressait à une enfant. Il ouvrit la bouche pour continuer, s’arrêta, et attendit quelques instant avant de reprendre : Tu sais ce que j’aime chez toi, Erika ? Ton honnêteté. Il dit « honnêteté », comme si il s’agissait d’un quelque chose d’exceptionnel. Tu ne m’arrêterais pas sans d’abord essayer de me convaincre… »

« Tu es honnête, mais pas idiote, Erika. Tu es là seule, mais ça ne sera bientôt plus le cas…
Alors Erika, que va tu faire pour gagner du temps ? »

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Gabrielle M. Atsumori
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MessageSujet: Re: Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. EmptyJeu 29 Juin - 19:27

La clef du succès c'est de comprendre au lieu de connaître. C'est ainsi qu'on m'a appris à jouer un rôle au théâtre. Je ne suis pas une prodige, comme certaines personnes qui peuvent jouer un personnage le plus naturellement du monde. Je dois étudier pendant un bon moment pour cerner toutes les subtilités de certains personnages, cela me prend un long moment parfois. C'est ce genre de personnage que j'aime découvrir car ils ne sont pas blanc ou noir mais ils ont des différences de teintes dans leur personnalité.
C'est ce qu'est le personnage d'Erika. Au premier abord, j'ai cru qu'elle était une policière droite, beaucoup trop droite. Le genre de personne qu'on ne voit que dans les films de super-héros, une personne très blanche, qui ne flanche jamais. C'est ainsi que j'ai perçu Erika pendant un long moment, lors de ma lecture approfondie du scénario. Mais toutes les nuances de son personnage arrivait lorsqu'elle était avec Shinji ou alors qu'elle parlait de lui. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le personnage d'Erika qui était pourtant marié à une autre personne, résonnait plus en profondeur avec Shinji.
C'est pour cela que j'ai commencé à apprécier doucement le personnage d'Erika car d'une certaine manière, elle est reliée à Shinji et ne peut s'en défaire. Comme si les crans acérés de ce dernier c'était refermé sur elle, et qu'elle jouait le jeu. La grande incompréhension est qu'elle aime son mari mais elle irrésistiblement attirée par Shinji.

Trop concentrée sur la compréhension de mon personnage, je n'ai que peu analysé celui de Shinji mais en voyant Sora jouer en face de moi, je pense le comprendre un peu mieux. Je ne sais rien des capacités de Sora quand à son jeu d'acteur originalement mais ce je peux dire, c'est qu'il sait étonnement bien jouer Shinji.
On m'avait dit qu'il pouvait rencontrer certains problèmes quant à son texte mais il se débrouille si bien par rapport à mes attentes que je me demande encore où se trouve le problème. Si je n'étais pas entièrement dans la peau d'Erika et que j'étais peureuse, Sora pourrait me faire peur alors qu'il est dans la peau de son personnage.
Ses yeux onyx reflètent si bien Shinji que je pourrais presque croire que la scénariste s'est inspiré du physique de Sora pour créer Shinji. Cela lui fait un beau reagrd.

Je fronce légèrement les sourcils comme pour me reprendre et je m'oublie de nouveau. Erika.

Cette manie que Shinji a de faire l'innocent m'a plus d'une fois attendrie. Lors de nos sorties tard le soir après une longue journée de travail, il lui arrivait souvent de faire cela lorsque je le reprenais sur des actions.
Mais aujourd'hui, je ne suis pas attendrie par son attitude car tout respire le sarcasme et l'ironie froide. Je n'aime pas du tout cela, la personne que j'ai connu n'est plus celle en face de moi. Cela me rend mal à l'aise.

Je le regards de travers à sa remarque.

''Ne joue pas à ce jeu là avec moi Shinji, tu es désarmés mais trop dangereux pour venir sans une arme. Je suis prête à risquer mon poste si c'est pour t'arrêter et tu le sais pertinemment.''

En guise de preuve, je jette mon insigne de policière à terre. Ce n'est pas les bureaux et les règles qui vont m'empêcher de coincer un dealer.
Je ne réponds pas à sa remarque sur l'amitié. J'ai senti, je ne saurais dire comment, qu'il était sincère en m'appelant ''amie''. Cependant dès le moment où j'ai appris qu'il était cet enflure de trafiquant de drogue, je l'ai oublié comme étant mon ami. Dès le moment où j'ai su qu'il m'avait trahi..
Une lueur triste passe quelques secondes dans mon regard mais je me reprends immédiatement quand je l'entends rire franchement devant moi. Il n'y a rien de drôle Shinji, tu seras bientôt cuit. Je le regarde rire, toujours mon arme levée, mon expression s'est endurcie. Je soupir doucement.

''Tu n'as pas le droit d'aimer ce genre de qualité. Mais tu as raison sur un point Shinji, je ne t'arrêterais pas tant que je n'aurais pas posé mes questions. Je m'arrête puis reprend. Mais le mot convaincre est mauvais pour cette situation, il n'y a plus rien à convaincre.''

Je dois gagner plus de temps pour que les renforts puissent arrive, je dois parler. Je dois le cuisiner même si je n'en retire rien tant que mon mari arrive, ce sera bon.

''Pourquoi tu as fait tout ça ?''


C'est ce qui me tiens le plus à cœur.
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Sora Hajime
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MessageSujet: Re: Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée. EmptyMer 12 Juil - 14:43

Selon beaucoup de personne dans leur petite équipe de comédien-scénariste-réalisateur-et-compagnie, l’habilité de Sora à se glisser de tout son cœur dans un personnage, tenait en majorité à son caractère. Vif, impatient, toujours dans le besoin de faire quelque chose, et choisissant généralement un moyen loufoque pour accomplir une action, il n’était finalement guère étonnant à ce que je jeune homme incarne un personnage de cette manière. Finalement, il n’était rien de plus qu’un enfant dans l’un de leurs jeux imaginaires, qui devient tour à tour pour les besoins du scénario, tous les personnages. Mais ce n’était pas l’avis de Testu, Yumi et de Nana, qui connaissait sans doute mieux le jeune acrobate. Ces derniers étaient persuadés que le japonais savait simplement rapidement capté les émotions de son personnages, et, au lieu de les porter comme un costume ou un masque, il opérait une sorte de mimétisme, qui faisait finalement agir Sora lui même comme le personnage.

Avec la plus grande sincérité, le comédien était parfaitement incapable de dire ce qu’il en était. C’était sa méthode naturelle et instinctive, et puisqu’elle fonctionnait, il n’avait jamais cherché à en trouver d’autre.
Le seul problème était que, contrairement à lorsqu’on se met dans la peau d’un personnage et qu’on choisit de le jouer, le jeune homme devenait une proportion plus ou moins élevée du personnage qu’il interprétait. Lorsque ce fameux pourcentage était élevé, on pouvait avoir l’impression que le personnage lui même se tenait devant vous en lieu et place de Sora ! Et lorsqu’il redescendait, il redevenait peu à peu lui même, ce qui rendait également une étrange impression d’un être à mi chemin entre deux personnalités.


Ainsi, c’était avec un œil de Shinji et un œil de Sora que le comédien remarqua les membres de l’équipe ayant fini de se préparer, se rapprocher doucement des deux protagonistes, autant pour installer leur matériel que pour admirer la scène. L’un comme l’autre ignorèrent cette information, préférant fixer à nouveau Erika.


Shinji connaissait Erika. Il la connaissait bien. De par son intelligence, il lui était en général plus qu’aisé de cerner les inconnus, toujours si simple et si prévisible. Mais la policière ne l’était pas, c’était également cela qui avait attiré l’attention de l’avocat, et c’était pour ça qu’il l’avait étudié. Volontairement ou non, il avait apprit à la connaître, et c’est ainsi sans doute sans vraiment le vouloir qu’ils avaient fini par devenir amis. Etrange duo quand on y pensait, même sans savoir toutes les valeurs et idéaux qui les séparaient. Une policière d’origine occidentale, une femme qui n’abandonnait rien, avec un caractère comme celui d’Erika ne passait pas inaperçu, et de l’autre côté, un avocat talentueux, doux et attentionné, ayant brillamment réussit ses études, maitre en arts-martiaux. Finalement, ils s’étaient plutôt bien trouvés.
Le trafiquant connaissait ainsi vraiment, vraiment bien Erika.

Il eu un sourire à la fois moqueur et doucement amusé.

« Je suis flatté que tu me considère comme un surhomme, mais hélas, mon corps n’est pas encore à l’épreuve des balles. Déclara-t-il d’un air faussement désolé, avant de prendre un air plus sérieux, et de dire avec une sincérité surprenante : Tu es surqualifiée pour ce post de toute façon. »

Le mafieux avait bien évidemment un gilet par balle, plus fin, mais au moins aussi résistant que ceux de la police. Cette dernière ne pouvait pas se les offrir pour une question de budget, mais il n’avait pas vraiment ce genre de problème. Et bien qu’il ne lui permettrait pas de s’en sortir sans une égratignure, ça pourrait éventuellement transformer une blessure mortelle que la représentante des forces de l’ordre ne manquerait pas de lui infliger si elle le touchait, en blessure assez grave, mais qui lui permettrait au moins de rester en vie. Il ne sous estimait pas Erika, au contraire, il connaissait sans doute mieux que personne ses réelles capacités, et il était toujours agacé de la voir ainsi restreinte par son métier. Quelle stupidité, en la laissant libre, ils pourraient faire tellement mieux ! La preuve était qu’elle se trouvait devant lui. Elle avait deviné avant les autres sa véritable identité, et où il se cachait.

Shinji se pencha et ramassa l’insigne qu’il épousseta. Ça fera un joli souvenir de la jeune femme pensa-t-il en le rangeant d’un air provocateur dans sa poche. Puis, lui tournant le dos, il retourna s’adosser à la balustrade, et regarda ses ongles d’un air nonchalant, sans sembler préoccupé le moins du monde par le pistolet rivé sur lui.


« Je ne répond pas aux personnes qui se cachent dans l’ombre. Déclara-t-il d’un air faussement hautain, ignorant la remarque acerbe de la jeune femme. Après un instant d’hésitation, la policière s’avança légèrement, mais prenant tout de même grade à ne pas venir trop près. Il ne pu s’empêcher de sourire, ni de commenter : Je n’est pas une très bonne question pour gagner du temps Erika. Il faut me faire parler, que je m’épande sur mes actes pour te donner des preuves accablantes, et qui m’empêcherait de penser à une solution pour fuir. Il secoua la tête, et rajusta une mèche, un sourire sarcastique et félin sur les lèvres. Je vais t’aider déclara-t-il, faisons un jeu ! Posons chacun notre tour une question à l’autre, et nous sommes obligé de répondre la vé-ri-té ! »

Shinji s’amusait. Il s’amusait follement. Enfin un peu de jeu ! Un peu d’inouï ! Un peu de surprise ! C’était pour ça qu’il aimait Erika, elle était si unique, ça changeait enfin de toutes ces personnes si ennuyantes.


« J’ai fais tout ça parce que je m’ennuie. Répondit il avec un sérieux surprenant, plongeant ses iris sombres dans ceux d’Erika Tous sont si idiots et prévisible. Tout est si facile et évident, il fallait bien quelque chose pour m’occuper un peu.Il eu un sourire de prédateur : Un peu de défi ! »

Il fit une pause, laissant planer le silence avant de reprendre :

« A mon tour… Qui as-tu appelé ici ? Tes collègues ? Ton cher mari ? »

Il avait craché ce dernier mot. Avec colère. Avec dégout. Avec mépris.
Avec haine.
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Il était un film... Une policière et un dealer. Il était une vie... L'étranger et l’emprisonnée.

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